Le chalet de Pero-Ximo

C'est la place où on mange des mouches noires avec du ketchup sauvage. Mais ça serait pas drôle si les mouches devenaient géantes et qu'elles voudraient manger parce qu'il faudrait se cacher des mouches et vivre en cachette

18 avril 2006

Hugo tond la pelouse

Hugo à la ferme tond la pelouse avec une tondeuse avec des lames avec des bords tranchants avec un air dangereux et coupant. À la ferme. Ou il y a une pelouse. Qui pousse. Mais Hugo veut pas. Qu'elle pousse. La pelouse. Alors Hugo la pousse. Pas la pelouse, la tondeuse. À la ferme. Pour couper la pelouse. Il pousse la tondeuse sur des milles et des milles en faisant des cercles concentriques sur la pelouse à la ferme où il y a Hugo qui pousse une tondeuse avec des lames avec des bords tranchants avec un air dangereux et coupant. À la ferme. Ou il y a une pelouse. Qui pousse. Mais Hugo veut pas. Qu'elle pousse. La pelouse. Alors Hugo la pousse. Pas la pelouse, la tondeuse. À la ferme. Pour couper la pelouse.Il la pousse encore. Mais soudain il percute de plein fouet le visage d'un sac à ordures. Sur la pelouse. Ce n'était pas sa place, au sac à ordure. C'est la place de la pelouse. C'est la place de la tondeuse. Mais Hugo n'a pas le temps de chercher les coupables. Les mouches sortent en tourbillon à la queue-leu-leu du sac percuté. Par la tondeuse. Des mouches. Sales. Noires. Avec des yeux sales. Avec des ailes sales. Avec des cheveux noirs. Hugo crie. Il a pris peur. Il crie. Mais il n'aime pas s'entendre crier. C'est laid. Les mouches. Pas le cri. Mais le cri n'est pas très beau. c'est pas un cri poétique comme le cri du loup seul qui crie parce qu'il est seul et qu'il veut crier. Les mouches trouvent ça, elles aussi. Que c'est pas poétique. Hugo crie. Les mouches connaissent pas ça, la poésie. Hugo crie. Mais elles l'ont su tout de suite. Hugo crie. Que c'était pas un cri poétique. Hugo crie. Il entend pas maman poule lui dire :"Ferme ta bouche, tu vas attraper des mouches" Alors c'est trop tard. Les mouches vont dans sa bouche. Hugo crie. Les mouches continuent à entrer. Mais le cri devient laid. Les mouches entendent ça. Hugo crie laidement. Elles s'en vont. Parce que c'est devenu laid.Hugo est soulagé. Il ne crie plus. Il entend rire. C'est les enfants espiègles. Qui rient. Pas qui entendent rire. C'est Hugo qui entend rire. Mais les enfants espiègles, il pourraient s'entendre rire s'ils n'étaient pas sourds. Ils rient parce que c'est eux qui avaient mis les ordures sur la pelouse. Hugo dit:"Et moi qui me suis énervé pour une espièglerie d'enfants espiègles sourds! Hahahahah!" Hugo appelle les chiens de la ferme. Les chiens mangent les ordures et tout rentre dans l'ordre.

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2 Comments:

At 10:15 p.m., Blogger Atlas said...

Définitivement, je crois que tous ces textes devraient faire l'objet d'une adaptation verbale. Moi j'aimerais bien siéger au côté d'une bière en écoutant ces textes très amusants. Lâchez pas, habitants du chalet!

 
At 9:33 a.m., Blogger Zuti-Floke Huju said...

Merci!

 

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