Les dangers qui planent
Des fois, on sait pas que le danger plane au loin vers nous. Des fois on le sait. On sait le danger. Ça prend du flair. Les coyotes, ça le sait. Ça sait le danger mais aussi les odeurs de la salade du chef. C'est à cause de son flair. Ça explique le savoir du danger. Moi, je l'entends. Le danger, pas le coyote qui se parfume. Ça fait pas de bruit un coyote qui se parfume. Le coyote choisi toujours des parfums muets. Ça siffle, ça creuse des trous dans les oreilles. Le danger. Le danger qui plane au loin vers nous. C'est surtout des singes, des loups et des aliments mal désossés. Le danger. Les coyotes, ça compte pas comme un danger. Ça flair le danger qui plane mais ça plane pas. Le son du danger, ça s'en va vers mes oreilles. Ensuite, je sais que les singes planent vers moi. Ça prend toujours une barricade. Pour que ça se fracasse. La tête du singe qui plane. Pas le coyote. C'est pas un danger, le coyote. En premier, le singe plane. Après, il frappe la barricade pour que sa tête casse. Ça finit qu'il ne plane pas. Il lui faut sa tête pour planer. Le singe, il a des ailes mentales. Il les étend au loin. Ça plane. Mais c'est vrai aussi pour les loups et les aliments mal désossés. C'est pas une question de point de vue. C'est vrai. Je les entends.
3 Comments:
C'est pas les voix dans ma tête qui me dérangent, c'est les voix dans ta tête.
Les singes sont des animaux diabolique, il faut pas les laisser entrer dans ton corps, sinon il font des choses mal. Comme a mon cousin Cardif, ya plus rien a faire avec. Il est cassé.
C'est vrai ça. Les singes quand ça entre dans ton corps, ça vole tes connaissances.
Je suis désolée pour ton cousin. Il était gentil, Cardif.
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