Le chalet de Pero-Ximo

C'est la place où on mange des mouches noires avec du ketchup sauvage. Mais ça serait pas drôle si les mouches devenaient géantes et qu'elles voudraient manger parce qu'il faudrait se cacher des mouches et vivre en cachette

23 juin 2006

Astra l'astronaute

Astra l'astronaute australopithèque australienne austère a l'appui absolu de Barnabé Bernard, bien bon boucher du beau bateau Botochatka. C'est choquant, ce charcuteur de cerf a choisi cette chipie criminelle. Daisy doit donc se débrouiller dans des décombres, dénuée de dentifrice C'est pour ça que Daisy est fâchée. C'est la faute d'Astra. Barnabé devrait aider Daisy. Barnabé aurait dû lui apporter son dentifrice. C'est pour ça que Daisy est fâchée. C'est la faute d'Astra. À la fin, Astra se retrouve dans les décombres et Daisy retrouve son dentifrice et elle tape Barnabé mais c'est pour rire parce que Barnabé s'est excusé. Tout monde embarque dans une grande fusée et tout le monde va sur la lune et Astra devient gentille. Ils vivent sur la lune et mangent des roches de lune et du sable de lune et de la poussière de lune, mais c'est pour rire parce qu'après ils retournent chez eux.

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09 juin 2006

Histoire de fantôme

Pour Sulfure et Insondable(j'espère que j'ai pas trop oublié de choses par rapport à ma version originale) Il y a longtemps de cela, 68 ans pour être plus précis, des évènements sinistres se sont produits dans un château hanté. Le château était hanté depuis des années par l'ancien propriétaire, qui était tombé en bas d'une falaise alors qu'il se promenait sur son cheval noir qui crachait du venin par ses naseaux. Son fantôme était parfois visible et parfois invisible et parfois matériel et parfois immatériel. C'est lui qui décidait. Il avait aussi le pouvoir de changer la couleur de ses yeux, mais les dernières années, il les avait gardés rouge sang. Or, Venhdalorf, un vendeur de châteaux assez peu scrupuleux qui avait l'habitude de vendre des châteaux scraps (quand je dis "château scrap", ça inclus les châteaux hantés par des fantômes visibles ou des fantômes invisibles et les châteaux cassés, comme ceux qui ont reçu une météorite ou un boulet de catapulte ou un éclair destructeur) aux honnêtes acheteurs polonais au prix fort, avait réussi à vendre le château hanté à une famille d'honnêtes acheteurs polonais. Papa Polonais, Maman Polonais, Petit Polonais et soeurette Polonais prirent donc le bateau pour l'Amérique. Ils emmenèrent avec eux leurs chevaux polonais. Ils avaient des chevaux polonais pour encourager leur pays à continuer de produire des chevaux et parce que les chevaux polonais sont les meilleurs du monde. Les gens croient parfois que ce sont les chevaux turcs, mais ce qu'ils ignorent, c'est que les chevaux turcs descendent de chevaux polonais qui avaient déménagé en Turquie pendant le 3è,e siècle après J.C. (non, pachemina dinda, J.C., ce n'est pas les initiales du Juste Châtiment). D'ailleurs, les chevaux turcs retournent chaque année en pélerinage à l'écurie natale, dans la campagne polonaise. Et puis la preuve que les chevaux polonais sont les meilleurs, c'est que les polonais ont même pu les utiliser pendant la deuxième guerre mondiale. Papa poulain, Maman poulain et Petit poulain étaient donc du voyage. La traversée dura 3 mois. Pendant ce temps, tous les occupants du navire ont dormi sans s'arrêter, pour pouvoir être en forme à leur arrivée. Finalement, le bateau accosta près du château hanté. Papa Polonais fut tout de suite estomaqué par le charme du château construit de grosses pierres noires. Maman Polonais, elle, fut surprise par l'aspect des meurtrières du château. Elles étaient horizontales et placées très bas. Toute la famille s'interrogea sur les raisons mystérieuses qui avaient poussées les constructeurs du châteaux à faire de telles meurtrières. Pourtant, la réponse était sous leurs yeux: l'ancien propriétaire (celui qui hantait le château sans que la famille le sache) était petit et avait des bras difformes, ce qui l'obligeait à prendre beaucoup d'espace pour viser. Les meurtrières étaient donc adaptées à sa petite taille et à son handicap. Évidemment, les hommes d'armes devaient se baisser et tenir leurs arcs en se tordant les bras pour utiliser les meurtrières. Mais la famille polonaise n'était pas en guerre pour le moment. Ils n'avaient donc pas besoin d'utiliser les meurtrières pour tirer sur les gens. Sauf s'il devenaient fous et qu'ils tuaient les passants innocents. Mais ils étaient pas fous. Soeurette Polonais et Petit Polonais coururent vers le château pour aller jouer dans leurs nouvelles chambres. Petit Polonais, qui était blond avec de grands yeux bleus, arriva beaucoup plus rapidement au château que Soeurette Polonais, qui était rousse et par conséquent inférieure à son blond frèrot. Maman Polonais, elle se dirigea vers le jardin pour aller y cueillir le souper. Son désarroi fut grand lorsqu'elle constata que le jardin n'était pas entretenu depuis des années! Elle se contenta donc de récolter du gazon, de l'écorce de bouleau et des branches de cèdres et d'en faire une soupe-repas. Pendant ce temps, Papa Polonais alla mener ses chevaux polonais aux écuries. Il eut beaucoup de difficulté, car les chevaux sentaient la présence du cheval-fantôme-noir-qui-crachait-du-venin-par-ses-naseaux. Ensuite, Papa Polonais partit explorer le domaine. Il arriva rapidement à une falaise. Sur le bord du gouffre, il trouva un vieux fer à cheval rouillé avec sa date de fabrication inscrite dessus: 3 mars 1899. Papa Polonais voulu le ramasser, mais il se ravisa: s'il se piquait avec le fer à cheval rouillé, il risquait d'attraper le tétanos. Papa Polonais décida ensuite de regarder les vagues se fracasser au pied de la falaise. Son sang se glaça: tout en bas de la falaise, sur les rocher, il y avait du sang. Au premier regard, Papa Polonais cru qu'il s'agissait de sang humain. Il le regarda davantage et s'aperçu que le sang n'était pas tout à fait de la bonne couleur: on l'aurait dit mélangé avec du sang de cheval. Perplexe, Papa Polonais observa encore le sang et finit par résumer sa pensée : "oupmffff?!!???!" Puis, Papa Polonais rentra au château pour le souper. La soupe de Maman Polonais était savoureuse. Après le repas, les enfants allèrent se coucher. Les parents veillèrent un peu pour contempler l'agonie langoureuse des bûches du foyer. Ils allèrent ensuite se coucher. Tous les Polonais dormaient à poings fermés quand une longue plainte se fit entendre: "hoouuuuuuuuhoooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhouhouhooooooooouuuuuuu". Soeurette Polonais se réveilla en sursaut. Elle jeta un oeil vers la porte de sa chambre et aperçu à sa grande horreur un spectre manchot avec des yeux rouges. GLacée d'effroi, elle se cacha sous ses couvertures. Elle compta 23 respirations et regarda de nouveau vers la porte. Le revenant était toujours là. Soeurette Polonais rassembla alors tout son courage et bondit de son lit en hurlant. Elle continua à bondir jusqu'à la chambre de ses parents. Ces derniers, qui n'avaient pas entendu le cri du fantôme, étaient furieux de s'être fait réveiller. Papa Polonais gronda Soeurette Polonais et Maman Polonais sanglota sur la stupidité de sa fille. Soeurette Polonais allait franchir le pas de la porte de la chambre de ses parents quand le hurlement se fit de nouveau entendre: "hououououououououoooouuuuooouuu" Le cri du fantôme était grave et aigü à la fois. En effet, son son était stéréo et on pouvait sentir que le cri était grave à gauche et aigü à droite. L'écho du cri, lui, était grave à droite et aigü à gauche. Papa et Maman Polonais virent alors le spectre manchot. Celui-ci leur dit: "Je veux mon bras. Houhouohuoooouuuuhuuuoooo" Les Parents Polonais lui répondirent de revenir demain parce qu'ils ne trouvèrent rien de mieux à répondre. En fait, si, mais quand ils trouvèrent une réplique cinglante, le fantôme était disparu et le soleil levé. Au matin, tous les membres de la famille parlaient des mystérieux événements de la nuit. Tous, sauf Petit Polonais. En effet, puisqu'il était sourd depuis qu'il s'était enfoncé des branches d'arbres dans les oreilles par accident, il n'avait rien entendu de la nuit ni de la conversation matinale. Après le petit-déjeuner, Maman Polonais pris la peine de lui expliquer ce qui se passait en langage des signes. Maman Polonais était une experte du langage sourd-muet. Elle avait tout appris de ce langage dans sa jeunesse, alors qu'elle élevait des orphelins sourds dans le but de les vendre à un cirque quand ils auraient l'âge de travailler. C'est cette expérience de don de soi et de compassion qui l'avait préparée à communiquer avec son fils. Puis, Maman Polonais alla planter des pommes de terre pour le souper. Papa Polonais alla polir les dalles de la salle à manger accompagné de Soeurette Polonais. Petit Polonais, lui, décida d'aller nourrir les chevaux avec les restes du souper de la veille. À l'écurie, Petit Polonais vit que les chevaux n'avaient pas dormi de la nuit. Ils étaient cernés et agités. Petit Polonais comprit qu'ils tentaient de lui faire comprendre quelque chose lorsqu'il vit que les chevaux regaraient tous vers l'océan, la patte avant droite pointée vers la falaise. Petit Polonais se dirigea donc dans cette direction. En haut de la falaise, Petit Polonais trouva à son tour le fer à cheval. N'étant pas sensibilisé au dangers du tétanos, il le mit dans sa poche droite. Il se tourna ensuite pour marcher le long de la falaise. L'océan était à sa droite et l'écurie à sa gauche. Dès le premier pas, le poids du fer à cheval le fit basculer vers les flots. Petit Polonais était obèse, et cela lui sauva la vie. Sa graisse absorba le choc de la chute. Petit Polonais se retrouva donc sur un rocher en bas de la falaise. La roche était couverte de sang impossible à identifier à sa couleur, comme s'il s'agissait d'un mélange de sang de deux espèces différentes... Deux rochers situés en contrebas étaient eux aussi tachés de sang. Petit Polonais, qui était un petit rusé, comprit alors ce qui était arrivé à l'ancien propritaire du château: Il était tombé à cheval de la falaise. À chaque rebond sur les roches, il s'était blessé et avait finalement perdu un bras. Le bras devait être encore dans la mer. Petit Polonais se dit que s'il ramenait le bras à ses parents, il aurait sans doute une ration supplémantaire de pommes de terre. Il plongea dans l'eau. Il trouva très rapidement le bras. Privé de corps, il n'avait pas pu aller bien loin. L'eau salée l'avait très bien conservé. Petit Polonais mit le bras dans sa poche gauche et nagea jusqu'à la rive la plus proche. La récompense pour la découverte du bras dépassa ses espérances: Maman Polonais lui donna deux rations de pommes de terre supplémentaires. Sous le choc de cette joie innatendue, Petit Polonais retrouva l'usage de ses oreilles, car il s'avéra que sa surdité était psychosomatique, en fin de compte. La nuit venue, le fantôme revint réclamer son bras manquant. Papa Polonais le lui rendit. Après qu'il eut rattaché son bras, le spectre changea la couleur de ses yeux en bleu pervenche. Pour récompenser la famille, il offrit à Papa Polonais un fer à cheval identique à celui qui traînait sur le bord de la falaise, à la différence près qu'il était doré. Ce fer conférait au cheval qui le portait une couleur noire et le pouvoir de crcher du venin par ses naseaux. Ce pouvoir protégeait le cheval des attaques des coyotes géants d'Amérique de Nord. Ces coyotes avaient évolué différemment des autres coyotes. Il atteignaient facilement la taille d'une vache et s'en prenaient souvent aux chevaux. Ils étaient aussi très vulnérables au venin. Heureux de cette récompense, Papa Polonais alla mettre le fer à Papa Poulain. Il partit ensuite faire une ballade sur le dos du cheval. Après quelques secondes de promenade, Papa Poulain se mit à noircir et à cracher du venin. Puis, il se mit à aller de plus en plus vite et devint incontrolable. Le fer magique avait rendu Papa Poulain fou dangereux. Il alla se précipiter en bas de la falaise. Depuis ce temps, le château compte un fantôme manchot de plus. Alors si vous achetez un château sur le bord de l'océan, soyez sur vos gardes.

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